MERCI LE GEAI

Publié le par Nicole

 

Ce matin, le cœur houleux, j’ai eu envie de prendre le sentier des écoliers : une route qui serpente entre les champs et les bois avant de rejoindre la ville par surprise. Je prends de temps en temps ce chemin pour goûter aux saisons, goûter un temps de paix dans un paysage que je connais et qui me calme.

Ce matin donc, il y avait des champs labourés très rouges, fumants ; des plumets d’amandiers à peine éclos de ci de là ; et sous « mon » champs d’oliviers, tout un tapis de fleurs blanches (celles que j’apportais à ma maîtresse quand j’allais à l’école).

Dans une jeune vigne un homme taillait avec soin des sarments encore noirs.

Et puis, dans un coin ensoleillé, juste après les pins tordus, posé au sol dans les feuilles, un geai semblait m’attendre, je n’avais jamais pu observer si attentivement son plumage : éclair bleu sur fond gris-brun.

Le geai, c’est la sentinelle des collines : dès que survient un danger il s’envole en poussant son grand cri sonore, il est bien rare de pouvoir passer un moment avec lui.

Merci le geai d’avoir permis à la grive de commencer sa journée avec toi !

 

 

Publié dans font.fouelo

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B
coucou les Bout',<br /> voilà que les provençaux s'abonnent aux hautes technolgies, au pays du pastis, de la tapenade et de la terrasse sous les canisses! Bou Diou, pauvre de nous, qu'est ce que tout cela nous réserve!<br /> que NIcole ait vu les Alpes du cabanon ne m'étonne pas d'elle, bientôt elle verra l'Everest... ou la Grande Candelle! les Alpes, c'est chez nous, pas chez les provençaux :-)
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